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Actions

 

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1°) L'intégration scolaire
2°) L'accessibilité
3°) 
les principales dispositions de la loi du 11 février 2005

Depuis 1964, date de sa création, les actions suivantes peuvent être mises au crédit de l'APEDV :

La reconnaissance de la spécificité des enfants amblyopes ("ni aveugles, ni bien voyants");

La prise en compte, non de la déficience visuelle, mais du reliquat, ce qui permet de l'optimiser;

La sensibilisation des enseignants, des pouvoirs publics, de la société civile, à cette spécificité;

Le développement d'écoles et de classes répondant aux besoins de chaque enfant (intégration individuelle, collective, ou institut spécialisé);

La défense des intérêts matériels et moraux des familles auprès des pouvoirs publics;

La participation à la rédaction de la loi d'orientation du 30 juin 1975 et à celle qui doit lui succéder du 11 février 2005;

Les nombreuses actions concernant le guide-barème;

Les innombrables réponses apportées par les parents à d'autres parents;

Le soutien et les conseils donnés à des parents souvent désorientés;

La participation aux Commissions des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH);

La participation aux groupes départementaux Handiscol' (scolarisation des enfants handicapés);

La participation aux tests du livre électronique;

La mise à disposition d'étudiants bénévoles pour effectuer de l'accompagnement scolaire;

La participation à nombre d'actions concernant les handicapés visuels (accessibilité à la voirie parisienne, aux bâtiments publics, aux transports en commun, à la culture, par exemple).


Dans les prochaines années, trois des dossiers prioritaires de l'APEDV seront l'intégration scolaire, l'accessibilité et la mise en oeuvre effective de la loi du 11 février 2005.

 


1°) L'intégration scolaire

Concernant la scolarisation des élèves déficients visuels, les revendications de l'APEDV ont été communiquées au député Yvan LACHAUD, par courrier du 20 mai 2003, dans le cadre de son rapport consacré à " l'intégration scolaire des handicapés ", remis au Gouvernement en novembre 2003, ainsi qu'à son collègue, Guy GEOFFROY, lors d'une rencontre le 28 juin 2005 à l'Assemblée Nationale , dans le cadre de sa mission, confiée par le Premier Ministre, consacrée à "la scolarisation des enfants handicapés":

L'augmentation des moyens humains et matériels affectés aux CLasses d'Inté ;gration Scolaire (CLIS 3 pour les déficients visuels) dans le primaire, aux Unités Pédagogiques d'Intégration (UPI) dans le secondaire, et aux Services d'Aide à l'Acquisition de l'Autonomie et à l'Intégration Scolaire (S3AIS), chargés de faciliter l'intégration;

Une formation digne de ce nom pour les enseignants spécialisés affectés dans ces classes, antérieure à leur nomination;

Une sensibilisation de tous les enseignants;

Le maintien et le développement de la liberté de choix des parents pour scolariser leurs enfants : intégration individuelle, collective (CLIS et UPI) ou établissement spécialisé, sachant que des passerelles entre ces trois possibilités doivent exister et que chaque famille doit trouver la réponse qui lui convient à tout moment, partout en France;

Le refus, pour des motifs strictement financiers, de la fermeture d'établissements adaptés (comme le collège Pierre Villey à Paris en 2001);

Le refus de toute intégration sauvage, dont le résultat est trop souvent le découragement de l'élève, sa sortie précoce du système scolaire et le risque de vivre à l'aide de la solidarité nationale, au lieu d'avoir un travail;

Le développement de livres scolaires, papier ou électronique, en caractères agrandis, tant il est vrai que l'intégration, tant à l'école que d'un point de vue social, puis professionnel, passe par l'accès à la culture en général et à la lecture en particulier.

 


2°) L'accessibilité


L'APEDV s'engage également pour l'amélioration de l'accessibilité en général (voirie, bâtiments, transports, culture...), et intervient activement auprès des structures concernées (Ville de Paris, mairies, conseils généraux, SNCF, RATP…), ainsi que pour une meilleure prise en compte des intérêts matériels et moraux des familles d'enfants déficients visuels.

Par exemple, nous proposons pour l'accessibilité aux personnes malvoyantes des bâtiments publics, la généralisation des aménagements suivants :

Espaces éclairés uniformément, sans intensité excessive, de préférence de façon indirecte, en évitant les fluos directs (risques d'éblouissement, certaines personnes craignant la lumière);

Bonne indication de tous les obstacles;

Bien différencier chaque marche d'un escalier (par exemple par la pose, sur la longueur de la marche, d'une bande de couleur différente);

Prévoir des rampes plus longues que les escaliers eux-mêmes;

Escaliers droits, avec marches de même largeur (pour un pied) et de même hauteur;

Si présence d'escaliers dans des endroits sombres, bien éclairer la première et la dernière marche (par un système à la hauteur des marches), voire la totalité des marches;

Signalétique avec gros caractères sur les murs et à l'entrée des services;

Signalétique avec des couleurs bien identifiables (murs et/ou sols);

Veiller aux contrastes;

Prévoir des vidéo-agrandisseurs (pour les formulaires à remplir sur place);

Pose d'écrans tactiles, avec indication des parcours, lesquels sont facilités par un système de guidage accessible à l'aide d'un boîtier (système des feux tricolores);

Ascenseurs à commande vocale;

Bandes podotactiles (avant les escaliers, ou jusqu'aux bureaux fréquentés par les personnes déficientes visuelles, et pour prévenir les obstacles);

Bandes de guidage le long des couloirs;

Recours plus fréquent aux informations délivrées par voie sonore;

Présence humaine.

Pour les personnes aveugles, outre les cinq derniers points du paragraphe précédent, les mesures suivantes sont possibles :

- plans en relief;
- audioguidage (avec boîtiers compatibles avec d'autres utilisations);
- développement de la signalétique en braille;
- accueil du chien d'accompagnement dans les services.

 

3°) La mise en oeuvre effective de la loi du 11 février 2005

Le projet de loi prévoit trois axes de réformes :

Garantir en toutes circonstances aux personnes handicapées le libre choix de leur projet de vie (mode d'hébergement, vie familiale, sociale et professionnelle), grâce à la compensation personnalisée des handicaps et à un revenu d'existence qui permette une vie autonome digne;

Promouvoir une participation effective et entière des personnes handicapées à la vie sociale, grâce à l'organisation de la Cité autour du principe d'accessibilité généralisée (école, emploi, cadre bâti, transports, culture, loisirs);

Mettre la personne handicapée au centre des dispositifs qui la concernent en substituant une logique de service à une logique administrative grâce à la clarification des compétences, à la simplification des procédures et à la réorganisation des institutions (dans chaque département, une Maison des personnes handicapées, avec équipes techniques labellisées, constituera un lieu d'écoute et d'accompagnement privilégié, apte à mettre à la disposition de la personne ou de sa famille l'interlocuteur unique qui prendra en charge les démarches complexes qui lui sont aujourd'hui imposées).

Fichiers associés

Bulletin Mars 2005
Bul2005-03.pdf
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